Répondez aux questions par une réponse courte ou assez courte en restant attaché au texte. Faites attention aux consignes.
Texte
ISMÈNE Tu es déjà levée ? Je viens de ta chambre. ANTIGONE Oui, je suis déjà levée. LA NOURRICE Toutes les deux alors ! ... Toutes les deux vous allez devenir folles et vous lever avant les servantes ? Vous croyez que c'est bon d'être debout le matin à jeun, que c'est convenable pour des princesses ? Vous n'êtes seulement pas couvertes. Vous allez voir que vous allez encore me prendre mal. ANTIGONE Laisse-nous, nourrice. Il ne fait pas froid, je t'assure; c'est déjà l'été. Va nous faire du café. (Elle s'est assise, soudain fatiguée) Je voudrais bien un peu de café, s'il te plaît, nounou. Cela me ferait du bien. LA NOURRICE Ma colombe ! La tête lui tourne d'être sans rien et je suis là comme une idiote au lieu de lui donner quelque chose de chaud. (Elle sort vite). ISMÈNE Tu es malade ? ANTIGONE Ce n'est rien. Un peu de fatigue. (Elle sourit) C'est parce que je me suis levée tôt. ISMÈNE Moi non plus, je n'ai pas dormi. ANTIGONE, (sourit encore). Il faut que tu dormes. Tu serais moins belle demain. ISMÈNE Ne te moque pas. ANTIGONE Je ne me moque pas. Cela me rassure ce matin, que tu sois belle. Quand j'étais petite, j'étais si malheureuse, tu te souviens ? Je te barbouillais de terre, je te mettais des vers dans le cou. Une fois, je t'ai attachée à un arbre et je t'ai coupé tes cheveux, tes beaux cheveux... (Elle caresse les cheveux d'Ismène) Comme cela doit être facile de ne pas penser de bêtises avec toutes ces belles mèches lisses et bien ordonnées autour de la tête ! ISMÈNE, (soudain) Pourquoi parles-tu d'autre chose ? ANTIGONE, (doucement, sans cesser de lui caresser les cheveux). Je ne parle pas d'autre chose... ISMÈNE Tu sais, j'ai bien pensé, Antigone. ANTIGONE Oui. ISMÈNE J'ai bien pensé toute la nuit. Tu es folle. ANTIGONE Oui. ISMÈNE Nous ne pouvons pas.
Nom de l'auteur ?
Titre de l'œuvre ?
Genre littéraire ?
Situe le passage dans l'œuvre dont-il est extrait. (Commencez la phrase par: Ce passage vient juste après ....) (ne pas mettre un point à la fin)
Quel lien de parenté unit Ismène à Antigone, d'après ta connaissance de l'œuvre ?
Mets au discours indirect : Ismène a dit à Antigone : « J'ai bien pensé à ton idée pendant toute la nuit »
En disant : « Vous allez encore me prendre mal », la nourrice veut dire :
Vous allez me rendre malade.
Vous êtes malades, vous deux !
Vous me prenez pour une malade !
Vous allez tomber malades.
En t'aidant de ta connaissance de l'œuvre, réponds par Vrai ou Faux: Ismène vient voir Antigone parce que cette dernière est malade.
En t'aidant de ta connaissance de l'œuvre, réponds par Vrai ou Faux: La nourrice ignore la raison pour laquelle les deux filles se sont levées avant tout le monde.
En t'aidant de ta connaissance de l'œuvre, réponds par Vrai ou Faux: Antigone est fatiguée parce qu'elle vient d'accomplir son devoir seule.
En t'aidant de ta connaissance de l'œuvre, réponds par Vrai ou Faux: Ismène informe Antigone qu'elle est d'accord avec elle pour agir ensemble.
Relève la phrase qui correspond au jugement adressé par Ismène à Antigone, vers la fin du texte. (Une seule phrase)
Pourquoi Ismène annonce-t-elle à Antigone : « Nous ne pouvons pas. » ? Coche la bonne réponse.
Car elle veut convaincre sa sœur de renoncer à son projet d'enterrer Polynice.
Car elle veut convaincre sa sœur de renoncer à son projet de mariage avec Hémon.
Car elle veut convaincre sa sœur de son incapacité de garder le secret plus longtemps.
Car elle veut convaincre sa sœur qu'elles ne peuvent pas prétendre au trône de Thèbes.
Que penses-tu du comportement de la nourrice à l'égard des deux filles ? Coche la bonne réponse.
La nourrice se comporte avec les filles comme une mère bienveillante.
La nourrice se comporte avec les filles comme une mère autoritaire.
La nourrice se comporte avec les filles comme une simple domestique.
La nourrice se comporte avec les filles comme une gouvernante autoritaire.